Au 19ème siècle, le patrimoine prend une place importante dans la construction des identités nationales : il transmet des valeurs et permet de former les citoyens à l’idée d’une appartenance commune. La conservation des antiquités devient un devoir national en France. L’ensemble des constructions (châteaux églises et cathédrale) acquiert un statut patrimonial. L’Etat organise alors des restaurations au nom de la nation.
Le patrimoine est l’ensemble des biens mobiliers et
immobiliers hérités du père et de la mère (patrimonium). Source d’histoire, il
donne une meilleure compréhension du passé. Transformé, il répond aux besoins
du présent.
Restauration est le terme que l’on emploie pour
désigner les interventions tendant à restituer une vie à une œuvre d’art. Mais,
aujourd’hui, on définit cette opération par rapport à la conservation, c’est-à-dire
toutes les opérations indispensables à la survie de l’œuvre.
Inventer de nouveau, ou donner une nouvelle
dimension à un monument qui existe déjà, c’est le réinventer.
La restauration du patrimoine doit-elle passer par
sa réinvention ?
Nous étudierons dans un premier temps les théories
de trois architectes du 19ème siècle, puis comment au 20ème
siècle la restauration du patrimoine est envisagée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire